Nouveau Protocole Historique Signé à Marseille pour Protéger les Mineurs Impliqués dans le Trafic de Drogue
Un protocole historique a été signé vendredi à Marseille entre les cours d’Aix-en-Provence, Paris et Versailles, ainsi que les Services de Protection Judiciaires des Mineurs (PJJ). Ce protocole vise à mieux exfiltrer les mineurs de Marseille, souvent en grand danger en raison de leur implication dans le trafic de drogue.
Les “Jobbers” : Jeunes en Peril en Montée sur les Réseaux Sociaux
Depuis plusieurs années, des adolescents de toute la France, surnommés “jobbers”, sont recrutés via les réseaux sociaux pour vendre ou surveiller les deals de drogue à Marseille. Attirés par l’argent facile, ces jeunes deviennent les rouages d’un trafic hautement structuré, mettant en danger leur liberté et parfois même leur vie.
“Aujourd’hui, le système ne fonctionne pas : ces jobbers sont présentés au juge des enfants, puis ils s’évasent et reviennent chez les dealers. Ils ne respectent pas les assignations à résidence à Marseille. Ils sont exploités. Ils doivent être protégés,” a expliqué Franck Rastoul, procureur général d’Aix-en-Provence.
Coopération Renforcée pour des Décisions Plus Efficaces
Marc Cimamonti, procureur général de la Cour d’Appel de Versailles a déclaré : “De nombreux jeunes viennent du Val-d’Oise. Nos parquets connaissent ces jeunes. Il faut partager les informations avec Marseille pour décider au mieux : faut-il les juger sur place ou les envoyer chez eux ? »
L’objectif est de pouvoir décider rapidement s’il faut écourter une peine, placer un jeune ou, au contraire, le rapatrier dans sa région d’origine, selon son dangerosité, sa vulnérabilité ou son degré d’implication.
des Jeunes le Plus Rapidement Possible
Pour Hervé Duplenne, directeur interrégional du PJJ Île-de-France, “Ce protocole vise à abriter les jeunes le plus tôt possible. Plus nous agissons vite, plus nous pouvons établir une relation éducative, et parfois le jeune veut changer lui-même. »
Il mentionne même un cas récent : “Un jeune homme nous a remerciés de l’avoir sorti. Il savait qu’il était en danger.”
La question du retour reste logistique : “Faut-il une escorte policière ou est-ce suffisant avec un soutien éducatif ? » interrogation de monsieur Duplenne. Le protocole, conclu pour un an, va tester ces options sur le terrain.
Après des années de recrutement coastline et la montée en puissance des réseaux sociaux, ce protocole représente une avancée dans la lutte contre l’exploitation des mineurs. Ces mesures renforcées et cette meilleure coordination devraient permettre de briser les cycles d’exploitation et de mieux protéger les jeunes en danger.
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