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Prince: The Early Departure of a Legendary Pop Innovator

Considéré comme un génie musical, Prince a connu une carrière phénoménale dès les années 1980. Avec plus de 100 millions d’albums vendus dans le monde, le musicien qui s’est fait connaître par Purple Rain a réussi à demeurer discret sur sa vie privée durant pratiquement toute son existence.


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Voilà qu’une biographie nous révèle que l’auteur-compositeur-interprète et multi-instrumentaliste disparu tragiquement à seulement 57 ans était ambitieux à l’extrême et d’un perfectionnisme maladif, en plus d’être aux prises avec des problèmes de santé.




Courtoisie

Extrêmement créatif, il le démontrera par son style musical des plus diversifiés et ses costumes à la limite de la provocation. Il était aussi en mesure de manier de multiples instruments avec brio.

Né en 1958, à Minneapolis, dans le Minnesota, Prince Rogers Nelson, son nom véritable, a évolué dans une famille où la musique était omniprésente. Déjà, son nom avait été choisi avec soin.

Son père, musicien de jazz et pianiste, avait pour nom de scène Prince Rogers et sa mère, chanteuse de jazz, faisait équipe avec lui.

Non seulement on lui a donné ce nom en espérant qu’il suivrait les traces de son père, mais on voulait également sous-entendre que tous les rêves étaient permis pour un prince.




Courtoisie

Ainsi, la musique règne dans la maison et ses parents offrent au jeune Prince d’expérimenter divers instruments de musique. Dès lors, il touche à une vingtaine d’instruments, cependant il apprécie principalement la guitare, la basse, la batterie et le piano.

Mais Prince rencontre des problèmes de santé. Il est né épileptique et, tout au long de l’enfance, il sera victime de crises d’épilepsie. Celles-ci disparaîtront avec le temps.

Premier contrat



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Décidé à réussir, à seulement 18 ans, Prince signe un contrat avec avance de 180 000$ américains avec Warner Bros. Records pour trois albums, qui propulseront sa carrière.




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C’est en 1984 qu’il connaîtra la gloire avec son album Purple Rain, un important succès commercial vendu, à lui seul, à 20 millions d’exemplaires. En somme, Prince aurait composé près de 1000 chansons.

Prince crée aussi pour d’autres. On se souvient de la chanson Nothing Compares 2 U, qu’il a composée pour Sinéad O’Connor.

Un style fascinant



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Certains ont comparé Prince à David Bowie, néanmoins Prince est unique. Il entretient le mystère autour de lui en arborant des tenues extravagantes et une aura androgyne. Il s’habille parfois en homme, parfois en femme, pouvant se présenter sur scène en sous-vêtement d’homme ou de femme ou encore poser carrément nu.




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Si ses origines sont afro-américaines, il prétend tantôt être Blanc, tantôt être Noir ou encore Hispanique. Prince aime provoquer: dans sa chanson Controversy, parue en 1981, il chante «Suis-je Noir ou Blanc, hétéro ou gai?».




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Sur son troisième album, Dirty Mind, il exprime tous ses fantasmes sans retenue.

Un battant



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Prince a mené sa vie à la manière d’un battant. Le chanteur, qui a réussi à produire pas moins de 39 albums dans sa trop courte vie, est doté d’une énergie créative qui ne s’est jamais essoufflée.

Son indépendance artistique et son ambition démesurée le mènent à une attitude particulièrement farouche. Si bien qu’en 1993, il se trouve au cœur d’un conflit d’importance avec Warner Bros., au point de suspendre son contrat et de changer son nom de scène, clamant: «Je suis une œuvre en perpétuel changement et non simplement un nom».




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Cela l’obligera à défier les règles de l’industrie de la musique afin de gagner son indépendance et sa liberté créative.

À maintes reprises, il a déclaré que les maisons de disques n’étaient qu’une forme d’esclavage moderne.

Finalement, un nouvel accord avec Warner lui permettra de devenir propriétaire de son œuvre et, en 2000, il reprendra son nom.

Vie amoureuse et religion



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Par ailleurs, on en sait très peu sur ses relations amoureuses, on apprend cependant qu’il a été en relation avec Madonna.

Toutefois, selon certains, il aurait pu se montrer violent. C’est à tout le moins ce qu’a affirmé publiquement la chanteuse Sinéad O’Connor, qui est allée jusqu’à insinuer qu’elle avait dû s’enfuir parce que Prince avait failli la battre après qu’elle eut refusé ses avances.

L’année 2003 marquera un virage sur le plan personnel dans la vie de Prince, puisqu’il adhère au mouvement des témoins de Jéhovah. Il ira jusqu’à réécrire certaines de ses chansons, éliminant ainsi les propos trop sexuels ou provocateurs.

Surdose et controverse



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Prince meurt brusquement en avril 2016, à l’âge de 57 ans, seul dans un ascenseur de son studio d’enregistrement à Paisley Park, situé à Chanhassen, dans le Minnesota. Il est mort des suites d’une surdose accidentelle de fentanyl, un puissant opioïde.

Sa disparition provoque une onde de choc dans le monde.

Il souffrait de douleurs physiques chroniques en raison, notamment, du port de souliers à talons hauts durant ses spectacles, au cours desquels il faisait des sauts et des chorégraphies intenses. Prince se soignait avec des médicaments antidouleur prescrits par son médecin. Au fil du temps, il est carrément devenu accro au fentanyl, ce qui a eu des effets dévastateurs sur sa santé mentale et physique.

Les frères et sœurs de Prince ont intenté une poursuite contre le médecin qui a prescrit des opioïdes à la star en considérant que le professionnel de la santé n’avait pas soigné le chanteur de sa dépendance aux opioïdes et en le jugeant ainsi responsable de sa mort. Le médecin a procédé à un accord à l’amiable avec la famille de Prince afin d’éviter un procès.

Décédé célibataire et sans enfants, Prince n’avait pas rédigé de testament et ce sont ses six demi-frères et sœurs qui ont hérité de sa fortune, qui s’élevait à 156 millions de dollars américains, en plus de son catalogue musical.

Il avait, sous sa maison, un coffre-fort contenant une quantité impressionnante d’albums, de chansons et de clips jamais publiés. Depuis, sa succession a fait paraître quelques-unes de ces œuvres inédites. Ainsi, même après sa mort, sa musique continue de vibrer.




Photo fournie par Culture Rock

Tout sur Prince

Collectif d’auteurs

Culture Rock

379 pages

What legal strategies did Prince employ to challenge Warner Bros. Records’ control over his music?

Prince: The Early Departure of a Legendary Pop Innovator

The Unfolding Tragedy: April 21, 2016

The world of music mourned on April 21, 2016, with the shocking news of Prince’s death at Paisley Park Studios in Chanhassen, minnesota. He was just 57 years old. The initial reports were vague, fueling speculation, but the cause was later persistent to be an accidental overdose of fentanyl. This untimely passing robbed the world of a musical genius still actively creating and performing. The loss resonated deeply with fans globally,marking a important moment in pop culture history and prompting widespread discussion about opioid addiction and artist health.

Early Life and Musical Roots: From Minneapolis to Stardom

Born Prince Rogers Nelson in Minneapolis, Minnesota, on June 7, 1958, his musical journey began early. His parents, both musicians, fostered his talent.

Early Influences: Jazz, R&B, and funk were foundational to his sound. Artists like James Brown, Sly & the Family Stone, and Joni Mitchell heavily influenced his developing style.

Self-Taught Multi-Instrumentalist: Prince mastered numerous instruments – guitar, piano, bass, drums, and keyboards – allowing him complete creative control over his music. this self-sufficiency was a hallmark of his artistry.

Warner Bros.Breakthrough: Signing with Warner Bros. Records in 1978,he released For You in 1978,followed by a string of increasingly successful albums.

The Rise of a Musical Icon: 1999 and Purple Rain

The early 1980s saw Prince ascend to superstardom. 1999 (1982) established him as a force in the music industry, blending funk, rock, and pop. Though, it was Purple Rain (1984) – the soundtrack to the semi-autobiographical film of the same name – that cemented his legendary status.

Purple Rain’s Cultural Impact: The album topped charts worldwide, spawning hits like “When Doves Cry” and “Let’s Go Crazy.” The film itself became a cultural touchstone, showcasing Prince’s charisma and musical prowess.

Genre-Bending Innovation: Prince defied categorization. He seamlessly blended genres,creating a unique sound that resonated with diverse audiences.This innovative approach to music production and performance set him apart.

The Paisley Park Aesthetic: The Purple rain era established the iconic Paisley Park aesthetic – a blend of sensuality, spirituality, and artistic experimentation.

Battling Record Label Control: The “Slave Contract” and name Change

Despite his success, prince’s relationship with warner Bros.Records became increasingly strained. He felt creatively stifled and financially exploited by what he termed a “slave contract.”

The Symbol and the Fight for ownership: In 1993, Prince famously changed his name to an unpronounceable symbol (often referred to as “The Artist Formerly Known as Prince” or TAFKAP) as a protest against his contract.This bold move highlighted his desire for artistic and commercial independence.

Legal Battles: The dispute with Warner Bros. involved complex legal battles over ownership of his master recordings and creative control.

Emancipation and Independence: Eventually, Prince secured his freedom from the label, regaining control of his music and career. He later reverted to using the name “Prince” in 2000.

Health Concerns and the Opioid Crisis

in the years leading up to his death, Prince experienced several health scares, including a bout of pneumonia in 2009 and hip surgery in 2010. Reports later surfaced detailing his struggle with opioid addiction, particularly following the hip surgery.

Prescription Painkillers: Prince reportedly relied on prescription painkillers to manage chronic pain.

* The Fentanyl Connection: The accidental overdose that caused his death involved fentanyl, a powerful synthetic opioid

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